La France.... paradis fiscal ???

En ces temps de discours populistes où l'on nous fait miroiter monts & merveilles, il est bien temps de déballer les paquets cadeaux et de découvrir ce que cache la foultitude de promesses sarkoziennes.

Voici l'extrait d'un excellent article paru dans le monde diplomatique
du mois d'octobre 2007 et écrit par Liêm Hoang-Ngoc (Maître de conférence à l'université Paris -I).

"Le bouclier fiscal, étendu à 50% du revenu, supprimera de fait l'ISF pour les très hauts revenus. Il bénéficie à 235 000 ménages, à qui l'état reverse 600 millions d'euros. Parmi eux, les 13 000 ménages les plus fortunés touchent un chèque de 45 000 euros.

L'ISF avait été créé pour financer en partie le revenu minimum d'insertion (RMI), dont le coût est de 8 milliards d'euros par an. La quasi suppression de l'ISF amputera ses ressources de plus de 4 milliards d'euros, à un moment où la précarité s'étend."

Mais encore....

" La défiscalisation des heures supplémentaires sous-entend que ceux qui ne veulent pas " travailler plus " sont les seuls responsables de la stagnation de leur pouvoir d'achat, à laquelle l'accentuation de l'exploitation capitaliste serait absolument etrangère. Elle dissuadera les entreprises d'embaucher de nouveaux salariés, réduira les ressources de la Sécurité Sociale ; elle revient à légaliser le travail sans cotisations sociales, à l'instar du travail au noir. Son coût est de 6 milliards d'euros. "

En veux-tu, en voilà....

" Comme si cela ne suffisait pas, le projet de loi de finances 2008 envisage d'allèger la taxation des actionnaires. Les dividendes pourraient ne plus être assujettis à l'impôt sur le revenu (...) Ce nouveau cadeau fiscal s'élèverait à 500 millions d'euros, soit la moitié de l'economie réalisée sur les 23 900 postes de fonctionnaires que le gouvernement prévoit de supprimer en 2008."

Et je remets une tournée....

" Dans le nouveau capitalisme qui s'est installé en France, le revenu "déclaré" des 10% des foyers les plus riches s'est élevé de 32% entre 1998 et 2005, alors que celui des des 90 % restants n'augmentait que de 4,6%. (le 1% des plus hauts salaires bénéficiant même d'une hausse de 41 %).

" Le revenu médian (celui d'un "francais moyen" gagnant moins de 1500 euros par mois) n'évoluait, quant à lui, que de 0,6 % par an. Le revenu réel des véritales classes moyennes a, en fait baissé, en raison d'une inflation de 2% par an."

Vous en voulez encore ??? Moi je suis saoûlé !!!!

Le Fil de Fer Masqué

Comments

[Saucisse à patte]

je suis ivre ...ivre morte !!