Femmes du Monde...TITOUAN LAMAZOU...
J'avais déjà capté plusieurs portraits de femmes de T.LAMAZOU sur la 5 ou sur ARTE. Je ne sais plus...peu importe...là, par le Fil, j'ai appris qu'il exposait au musée de l'Homme.( jusqu'au 30/03/2008..je crois...).
Voyez-vous, étant de repos, ce vendredi, je vais sûrement y aller pour m'aérer l'âme...Cet article est juste un accélérateur de projets...Je suis désolée de présenter peu de peintures...le choix est mince sur le web...
Titouan LAMAZOU est un infatiguable observateur des sociétés qu'il traverse, figeant les instants complices sur ces carnets de voyages.
Au cours de ses nombreux voyages ( Chine, Bali, Niger, Afghanistan, Darfour....), il observe, dialogue, cherche le regard et la confiance des peuples qu'il visite.
Son oeil occidental se pose davantage sur les femmes, muses inconnues ou fraternelles, sa main orchestre et restitue les minutes écoulées en leur vie.
Au retour d'un voyage, il prend conscience que ce projet serait d'une grande ampleur. En effet, la destinée des femmes est aujourd'hui beaucoup plus représentative de l'évolution de nos sociétés que celle des hommes qui les dirigent depuis la nuit des temps.
Si T.LAMAZOU cherche l'inconnu et la diversité en réalisant ces portraits, il est aussi le témoin de vie de ces femmes, moins idyllique que ce qu'en livrent parfois les peintures et les dessins. C'est ce qui est riche, humain et c'est ce qui m'intéresse...juste qu'il ne faut pas s'arrêter sur les apparences...
Religion, misère, danse, maternité (...), les thèmes abordés par l'artiste sont les indices de sociétés qui ne demandent qu'à être rencontrées et comprises.
ZOE, ZOE ", femmes du monde est une exposition tendre et personnelle d'un homme qui démontre que le voyage ne consiste pas seulement à l'observation, mais bien à la rencontre qui laisse une trace.
Voilà, la présentation du musée sur l'artiste...Mais, je l'avoue en regardant plusieurs reportages. C'est cette sensation que j'ai eue...Je vous en dirai, j'espère et sûrement plus, vendredi ou samedi...
Même si parfois l'être humain me débecte, je dois aussi sûrement l'aimer...
LA SOLE.