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Re - Pères
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14 février 2008

Gibraltar - Paris : Le salaire de la peur pour les sans papier (Abd al Malik)

Un morceau d'abd al Malik pour venir affermir le propos.

Pour voir toutes les autres VIDEOS MUSICALES.


Enfin, une dépêche Afp reprise par un journal télévisé (France 2) qui lève le voile sur l'hypocrisie qui consiste à fermer les yeux sur la situation de milliers de sans papier travaillant dans les entreprises françaises.

Enfin, l'on se décide à dire la vérité sur les conditions scandaleuses qu'endurent ces personnes dans l'indifférence générale et le silence complice des pouvoirs publics.

Enfin, l'on voit l'envers du décor, le sans papier n'est tout à coup, plus un coupable, mais une victime d'un système qui l'exploite et l'instrumentalise...


Voici donc un article ramassé sur le Monde.fr :


" Ce n'est plus un menu qui est affiché sur la vitrine du très chic restaurant parisien La Grande Armée, mais des banderoles demandant la régularisation de sans-papiers. De quoi surprendre la clientèle. Car, depuis mercredi 13 février, neuf cuisiniers en situation irrégulière, travaillant dans ce restaurant du groupe Costes, situé à quelques pas de l'arc de Triomphe, ont commencé une grève illimitée en présence de syndicalistes de la CGT et de militants de l'association Droits Devant.

Les grévistes, âgés de 24 à 33 ans, huit Maliens et un Ivoirien, demandent à être régularisés, notamment par des démarches que pourraient entreprendre leur employeur. Ils dénoncent également des conditions de travail difficiles : changements d'emploi du temps, absence de pauses, repas pris debout, non-paiement des congés. Mgr Gaillot est venu leur témoigner son "soutien" et souligner leur "courage", tandis que la conseillère communiste de Paris Catherine Gégout a assuré que "la France avait besoin de travailleurs comme eux".

Le gérant de l'établissement, Bruno Garcia, a déclaré "ne pas être au courant" de la situation irrégulière de ses salariés, dont certains travaillent pour lui depuis de nombreuses années. "Ce n'est pas possible, ils m'ont dit le contraire, ils m'ont donné des papiers que j'ai transmis à la Sécurité sociale et à la préfecture et tout a été validé !" a-t-il insisté avant de démentir les affirmations des grévistes quant à leurs conditions de travail. "



Le Fil de Fer Masqué

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