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Re - Pères
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24 août 2008

** WeeGee **

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1899 : naissance d'Arthur Fellig, fils de rabbin et originaire de Galicie (actuelle Ukraine).

1906 : son père immigre aux États-Unis.

1910 : il rejoint son père avec sa mère et frères et sœurs.

1918 : il trouve un emploi dans un atelier de photographie qui lui permet de travailler au laboratoire du New York Times à partir de 1921.

1924 : il est embauché par l'agence photographique Acme NewspicturesNewspictures : il réalise ses premiers reportages photos sur la guerre des gangs, les meurtres en plein jour, les accidents de chemin de fer...

1935-1945 : il s'établit à son compte : collabore aux Daily News, Herald Tribune et PM Daily.

1938 : il reçoit l'autorisation officielle de capter la fréquence radio de la police dans sa voiture.

1941 : la Photo League de New York organise l'exposition "Weegee: Murder is my Business".

1945 : publication de son premier livre Naked City, suivie de Weegee's People.

1947-1948 : Naked City est adapté au cinéma par Universal Pictures.

A partir de 1950 : il donne des conférences, voyage aux Etats-Unis, en Europe et en Russie.

A partir de 1957 : il partage sa vie avec Wilma WilcoxWilcox, qui gère sa succession.

1968 : mort de Weegee.

Années 1970 : série d'expositions posthumes au "Center for Creative Photography" de Tucson et à "l'International Center of Photography" de New York, qui lui apporteront une véritable consécration.

*****

27415 Le Panier à salades

FIRE A N.Y fire0091

Weegee a contribué à éclairer une facette des plus méconnues de la société américaine durant la grande dépression

New York se peuple de plus en plus, l’été est chaud, l’hiver est froid, l’emploi manque et le crime augmente. Ces grandes lignes ne sont pas une réécriture de l’histoire des États-Unis, mais les thèmes éclairés par les travaux de Weegee.

Se prenant d’affection pour les déshérités et les clochards s’aménageant des refuges de misère et vivant dans des taudis, Weegee aime à dire qu’il n’a aucune inhibition, pas plus que son appareil.,

Weegee ne croît qu’en l’instantané et à l’enregistrement des scènes dramatiques encore chaudes de la vie quotidienne

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Il photographie aussi bien les victimes, les coupables, les policiers, les témoins et passants, recréant ainsi une fresque autour de scènes quotidiennes émaillant le caractère lissé du rêve américain.

Cette lecture de l’œuvre de Weegee n’est pas à contre-courant des travaux photographiques de l’époque. Au contraire, il participe de cette naissance d’un photojournalisme qui se donne pour objectif d’être au plus près de la réalité et met tout en œuvre pour remplir sa mission.

Alors que d'autres photographes sont subventionnés par des programmes nationaux visant à recenser visuellement les conditions de vie des américains (campagnes désertifiées, travailleurs d'usines, etc.)

Weegee privilégie une autonomie qui lui laisse choisir ses sujets photographiques recevant un fort écho médiatique auprès des rédactions des journaux.Museum of Modern Art de New York en 1943).

Au cours de sa carrière, Weegee est devenu un personnage ambigu, aux diverses personnalités et souvent critiqué par certains comme étant un voyeur qui photographie le malheur de ses concitoyens.

Pour preuve de cette ambiguïté, certains le considèrent comme l’un des précurseurs des photographies à sensation des tabloïds, alors qu’il reçoit, en parallèle, la reconnaissance artistique de son travail par des institutions officielles L’ambiguïté tient également à la place que donne Weegee à la mort, ses alentours, conditions et effets, comme l'atteste l'une des premières expositions de ses photographies, organisée par la Photo League locale en 1941, Murder is my Business.

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weegee

juste un aperçu de sa galerie photographique, une p'tite info,

220 photos seront exposées au musée Maillol, prochainement.

LA SOLE.

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